mardi 24 mars 2020

Le silence


Journal de confinement







Le silence s’installe; s’impose; 

Non pas un silence total.; mais un silence des activités humaines; de l’activité bruissante. Bruyante. 

Seul le bruit du frottement des pneus sur le bitume romp très rarement ce silence. Au loin parfois une sirène retentit. pompiers? ambulances? ce bruit strident nous rappelle que nous sommes en confinement. 


Au dehors la nature explose. 

Les chants des oiseaux se font entendre du matin au soir. Je les avait presque oubliés. Sur l’herbe, depuis ma fenêtre je vois les tourterelles, pies bavardes, corneilles noires …marcher picorer l’herbe devenue folle.
Dans les arbres,  le vent glaciale, agite les feuilles. je peux entendre leurs bruissements discrets.
A tendre l’oreille je pourrais presque écouter l’éclosion des fleurs, le jaillissement des feuilles jouvencelles. 


La nature continue son éternelle transformation, soude au vacarme de mes pensées.