jeudi 27 novembre 2014

méandres

La Loire près de Blois

loir et cher

 

Méandres


Lentement, insensiblement  son manteau aux éclats de lumière glisse le long de ses méandres.

Epousant les courbes douce de son lit.

 Au grés des jours,

elle se couvre..

 se découvre...

 laissant apparaître pour quelques instants la nudité de la terre!

...Différent d'un jour à l'autre,

 d'une heure à l'autre...

Sur la rive, assis..loin de la rumeur du monde, je m'éverveille de tant de beauté.


samedi 22 novembre 2014

Hymne à la lumière

ombre

Clair obscur Eaubonne


 

Hymne à la lumière

 

Elle marche d'un pas feutré,  un liseré de nitescent ceint  ces cheveux.

L'ombre qui l'entoure est si dense et la lumière qui l'éclaire si vive!

Elle  semble jaillir de l'éther!




jeudi 13 novembre 2014

Mémoire


Reflet

margency




Mémoire


L'ai je rêvé?

L'ai je immaginé?

L'ai je vécu?


Je voudrais ouvrir les tiroirs de ma mémoire

 et déchiffer ce  passé!

Mais il ne reste que des images furtives!


intangibles!


Le sens mots est  clair!

mais la voix  éraillée est lointaine!
Elle résonne à l'infini


Mais je n'entend vraiment que mon silence!

enserrer dans un voile noir, opaque



...qui le baillonne

jeudi 6 novembre 2014

Carnet imaginaire - 7

Matin brumeux

automne

Réchauffement climatique

J'avais dormi la fenêtre fermée; avec le climatiseur au maximum. Pourtant je m'étais réveillé au petit matin dégoulinant de sueur. Le thermomètre affichait cinquante et un degrés.

 Je me levais péniblement, quinze jour déjà que la température se figeait dans ces extrêmes. J'ouvrais les volets; Dehors une un linceul de brume épais recouvrait la ville silencieuse.

A l'horizon le soleil se diluait dans cette mélasse poisseuse. Nous avions ordre de ne pas ouvrir les fenêtres, de les calfeutrer et de ne pas se rendre au travail. Heureusement, j'avais fait le plein de nourriture et d'eau. Dehors un cycliste bravait le ministère du réchauffement climatique. Un inconscient ou un suicidaire!! L'air dehors étais irrespirable; Il fallait moins de vingt minutes pour suffoquer.

  Moi-même je commence à suffoquer; l'air me manque. Je sens comme un poids sur mon estomac. j'entends une voie!! Rufa...descend.!! Encore groggy, haletant  j'ouvre les yeux; une langue râpeuse s'abat sur ma joue! au dehors, le soleil brille,  quelques cirrus rayent le ciel de leurs traînes cotoneuses. Un vent frais  soulève les rideaux, et se dépose comme une caresse sur mon visage; Mes poumons se remplissent naturellement..
Je respire!!